samedi 24 mars 2018

Le poids de l'océan, Heidi Cullinan.


Le poids de l'océan, Heidi Cullinan.

Nombre de pages : 450.
Editeur : MxM Bookmark

Langue : Français.

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Le lycéen Jeremey Samson n’a qu’une envie, se terrer sous sa couette et dormir jusqu’à ce qu’il puisse entrer à la fac. C’était sans compter l'arrivée fracassante dans sa vie d’un ouragan appelé Emmet Washington. Le major de promo en maths et informatique est non seulement magnifique, hardi, incroyablement intelligent - et intéressé par Jeremey - mais également autiste.  
Mais Jeremey ne s'en soucie pas. Il est bien trop occupé à se blâmer, tout comme ses parents qui ne croient pas que la dépression puisse être une véritable maladie. Quand il atteint le point de rupture, Emmet le sauve et l'accueille comme colocataire à Roosevelt, un établissement atypique pour personnes dépendantes.À mesure que Jeremey reprend doucement pied, Emmet commence à croire qu’il peut être aimé au-delà de son autisme. Mais avant de lui faire suffisamment confiance pour se laisser aller à l’aimer, Jeremey doit trouver la force de croire en ses propres mots, de croire que l’amitié soigne l’âme et que l’amour peut surmonter tous les obstacles."

Hello,

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler d’un coup de coeur, d’un bouquin qui est une petite perle, d’un livre qui m’a tout simplement bouleversé. J’ai fait durer le plaisir, je l’ai savouré, et j’ai adoré.

Ici, nous rencontrons Jeremey, un jeune homme dans la vingtaine, qui souffre de dépression majeure, et d’anxiété chronique. Jeremey est bien plus que ça, bien plus que ses maladies mentales, mais ses parents ne le voient pas. Alors Jeremey en souffre, Jeremey se déteste, parce qu’il ne se sent pas normal, qu’il a cet automatisme à se comparer aux autres. Jeremey est un personnage juste exceptionnel, qui m’a touché plus que je ne l’aurais pensé. J’ai souffert d’une dépression, mais surtout, je souffre encore d’anxiété sociale et j’apprends à vivre avec cette maladie mentale. Ce n’est pas tous les jours faciles, mais en ce moment, je fais d’énormes progrès, et voir Jeremey faire des progrès m’a aussi poussé. C’est sûrement bizarre à lire, mais oui, un simple personnage fictif m’a poussé à me relever, m’a poussé à faire face aux crises d’angoisses qui menaçaient de me submerger. Et pour moi, Jeremey est bien plus qu’un simple personnage fictif. Je vous laisse découvrir ce petit gars qui est tellement fort, tellement touchant, qui avance au fur et à mesure.

Et puis, il y a Emmet. Lui approche de la vingtaine, aussi, est très intelligent, craque complètement pour Jeremey et est sur le spectre de l’autisme. Asperger, pour être plus précise. Et lui aussi est défini par sa maladie, venant des autres. Enfin, sauf de ses parents qui sont des personnes exceptionnelles, mais j’en reparlerai après. Il apprends à vivre avec sa maladie, qu’il a depuis toujours. Il ne se laisse pas rabaisser, au contraire, il se trouve génial. Mais.. Il a tout de même peur que Jeremey le juge. Alors, il le regarde de loin. Cela peut paraître un peu bizarre dis comme ça, mais au contraire, c’est attendrissant. Il le regarde de loin pour finalement franchir le pas et lui parler, c’est très beau à voir. Emmet est un personnage incroyable qui m’a aussi beaucoup touché. Je connais le syndrome d’Asperger de nom, parce qu’un grand nombre de phobiques scolaires l’ont, et je suis sur un groupe Facebook et bref, je connais rapidement. J’ai connu les hôpitaux psychiatriques, et je ne suis pas du genre à juger, donc je n’ai pas plus ouvert les yeux, mais je pense qu’en lisant ce livre, qu’en découvrant ce personnage, certaines personnes qui ont “peur des handicapés mentaux” (ouais, on me l’as sorti comme ça… les gens..) ouvriront les yeux, et la fermeront un peu plus, avec leur jugement idiot. Je me suis beaucoup identifiée à lui, et je me suis posée des questions. Je me suis attachée à lui, et lui aussi est bien plus qu’un simple personnage fictif.

Et puis, il y a un bon nombre de personnages qu’on peut qualifier de secondaires mais qui sont essentiels au récit.
Par exemple, il y a les parents de Jeremey, qui ont honte de leur fils au début du bouquin, qui le pousse à bout, qui ne prennent tout simplement pas ses maladies mentales au sérieux. C’est compliqué de les aimer, de s’y attacher, mais on peut comprendre, aussi, si on réflechit bien. Je n’en dis pas plus pour ne pas spoiler.
Les parents d’Emmet sont tout le contraire : ils sont à l’écoute, ils prennent en considération la maladie de leur fils, mais aussi celles de Jeremey, ensuite. C’est des parents incroyables, géniaux. La mère m’a d’ailleurs fait verser des larmes, elle est très touchante. Le père est plus du genre à emmener son fils manger une glace pendant que sa mère et sa tante (qui a elle aussi le syndrome d’Asperger) se prennent la tête, il écarte son fils des tensions, et même s’il est moins présent que sa mère, on ressent tout l’amour qu’il lui porte, et c’est juste sublime.
Il y a le Docteur North, qui s’occupait d’Emmet et qui s’occupe désormais de Jeremey. C’est un excellent docteur, pas du tout cliché, et j’aurai aimé avoir un suivi avec un docteur comme lui. Il pense au bien de Jeremey, il est à l’écoute, il l’aide à avancer, sans le pousser, sans le forcer.
Il y a David, qu’ils rencontrent tous les deux vers le milieu de l’histoire. C’est un personnage très drôle, mais aussi très maladroit, qui ne sait pas trop s’exprimer, ou mal, du moins, surtout envers Emmet. Il y a de grosses étincelles entre ces deux là. Mais j’ai tout de même réussi à m’attacher à ce personnage, qui m’a lui aussi touché.
Il y en a d’autres, bien évidemment, mais je vous laisse découvrir.

C’est un bouquin qui est SI important. Je parle toujours de représentations dans les livres, pourquoi c’est important, mais je parle souvent des orientations sexuelles, romantiques, des genres, des cultures, etc. Sauf que, la représentation des maladies mentales est aussi très importante. Et il faut que ce soit bien fait, parce qu’il y en a, oui, mais les auteurs ne se renseignent pas assez, et on le voit. Puis j’en ai un peu marre des personnages féminins qui sont soudainement sauvés de leur maladie mentale par leur prince charmant, j’en ai marre des bouquins où on insinue que c’est l’amour qui sauve. Je veux des représentations, mais de VRAIES représentations, des auteur.e.s qui font des recherchent, des bouquins own voices aussi.
Et c’est une bonne représentation, pour ce qui est de l’anxiété et de la dépression, je ne saurai dire pour le syndrome d’Asperger.

C’est un livre qui évoque des thématiques encore très tabous dans notre société. Un livre qui peut être cru, dans les descriptions de scènes intimes, aussi. On peut les passer. Par contre, je suis obligée de spoiler pour prévenir qu’il y a un gros TW suicide. Si vous souhaitez le lire et sauter les pages, n’hésitez pas à venir me demander.

En bref, une petite perle importante, qui devrait être mise plus en avant, qui mérite plus de reconnaissance. Des personnages forts, et non clichés. Des sujets qui prennent aux tripes, qui me touchent particulièrement. Je commence à vraiment beaucoup aimer cette auteure. Je lui donne la note de 5/5 et je vous recommande ce petit trésor.

mercredi 21 mars 2018

Ces jours qui disparaissent, Timothé Le Boucher.


Ces jours qui disparaissent, Timothé Le Boucher.

Nombre de pages : 192.
Editeur : Glénat BD

Langue : Français.

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Une course poursuite contre le temps perdu...

Que feriez-vous si d'un coup vous vous aperceviez que vous ne vivez plus qu'un jour sur deux ? C'est ce qui arrive à Lubin Maréchal, un jeune homme d'une vingtaine d'années qui, sans qu'il n'en ait le moindre souvenir, se réveille chaque matin alors qu'un jour entier vient de s'écouler. Il découvre alors que pendant ces absences, une autre personnalité prend possession de son corps. Un autre lui-même avec un caractère bien différent du sien, menant une vie qui n'a rien à voir. Pour organiser cette cohabitation corporelle et temporelle, Lubin se met en tête de communiquer avec son « autre », par caméra interposée. Mais petit à petit, l'alter ego prend le dessus et possède le corps de Lubin de plus en plus longtemps, ce dernier s'évaporant progressivement dans le temps... Qui sait combien de jours il lui reste à vivre avant de disparaître totalement ?"


Hello,


je vous retrouve aujourd’hui pour la chronique d’un livre qui peut être considéré comme un service presse : je l’ai reçu dans le cadre de l'opération #1Blog1BD, de Rakuten (PriceMinister) je vous laisse ce lien pour vous renseigner un peu, peut-être pour l’année prochaine ?  https://www.priceminister.com/evt/la-bd-fait-son-festival


Je lorgnais sur cette BD depuis sa sortie, et quand j’ai appris l’existence de cette opération, j’ai tenté ma chance. Nous devions choisir trois BD je crois, et lorsque j’ai reçu le mail m’alertant que j’avais gagné, il n’y avait pas marqué le nom de la BD, j’ai donc eu la surprise. Si vous aviez vu ma joie à l’ouverture du colis… Je me suis empressée de la lire, et je ne suis pas déçue du tout.


Ici, nous rencontrons Lubin Maréchal, un jeune homme qui a la vingtaine au début du récit. C’est un jeune adulte comme les autres, qui a des activités comme tout le monde, il a des amis, une petite amie, un boulot qui ne lui plaît pas forcément mais qui lui permet de gagner de l’argent, et il est acrobate dans une troupe, il y consacre d’ailleurs beaucoup de temps, et d’énergie. Sauf que, après une chute, qui ne le marque pas forcément puisqu’il continue le spectacle, il s’endort le soir et se réveille deux jours plus tard, et non le lendemain. Il ne s’inquiète pas plus que ça, et met cela sur le dos de la chute, la tête étant un endroit important et fragile. Il ne consulte pas de médecin, et poursuit sa vie. Sauf que.. ces évènements se poursuivent, malheureusement pour lui. Il est alors obligé de s’adapter, c’est encore gérable puisque lui et son autre communiquent grâce à des vidéos, ou des mots, et puis, ils savent que c’est un jour sur deux, ils se font un calendrier. L’autre se trouve un boulot, il finit aussi en couple, et il y a quelques petites tensions mais rien de méchant. En apparence. L’autre finit par prendre tout de même le dessus, et il reste de plus en plus souvent, faisant peu à peu disparaître le véritable Lubin. Ce dernier doit donc se battre, un contre lui même, et se débrouille pour se venger. Il profite aussi un maximum de ses journées, et cherche des solutions.
C’est un personnage très fort. Enfin, c’est des personnages très forts, ils sont tous les deux très différents, l’un est attachant, l’autre chiant. L’un est vu comme la victime et l’autre comme le méchant. C’était assez perturbant à lire, surtout au début, j’étais un peu perdue entre leurs différentes personnalités, mais je m’y suis fait et je me suis attachée au “véritable” Lubin.


Maintenant, parlons des personnages secondaires qui sont très importants.
Ceux qui entourent Lubin sont tout simplement incroyables.
Il y a Léandre, qui peut être considéré comme le meilleur ami de Lubin. Un peu geek sur les bords, très drôle, magicien, et ami de qualité. C’était incroyable de voir leur relation évoluer, j’ai failli lâcher ma petite larme. C’est un véritable ami.
Gabrielle, qui est la petite amie de Lubin au début de l’histoire. C’est un personnage très fort, qui m’a beaucoup touché. Elle se demene pour Lubin, elle n’accepte pas certaines choses mais se bat pour lui, pour l’aider.
Pedro, le géant, qui m’a fait penser à un nounours. On ne sait pas grand chose de lui finalement, et j’adorerai suivre ses aventures, rien qu’à lui, de même pour Alexandra, c’est les deux personnages qu’on suit le moins, qu’on connait le moins, dont Lubin est le moins proche, mais c’est des personnages qui m’ont l’air très intéressants et intriguants.
Tamara, qui est la petite amie de l’autre Lubin, enfin Lubin quoi, qui est LE personnage qui m’a marqué. Caporal dans l’armée de terre, elle change souvent de ville et ne s’attache jamais, elle est du genre à s’en foutre des autres, comme par exemple ses collègues qui ne l’apprécient pas tellement, mais elle cache son admiration pour les fées. Derrière tout ça, il y a une jeune femme forte, indépendante, qui sait tout de même s’attacher et éprouver des sentiments. C’est un personnage toujours présent, si important qu’elle pourrait faire parti des personnages principaux.
Il y a aussi la famille de Lubin, qui ont du mal à s’adapter, mais qui le font quand même. Cette famille qu’on voit changer, grandir… C’était touchant.


Cette BD est vraiment très originale. Nous suivons le véritable Lubin, nous voyons l’autre seulement à travers des vidéos ou des mots, tout comme Lubin. Les années passent, nous le voyons grandir, mûrir, se découvrir. Nous le voyons se questionner, nous le suivons de sa vie de jeune adulte à sa vie de personne âgé qui ne voit plus le temps passer…
C’est une excellente idée d’intrigue, qu’il faut comprendre, auquel il faut s’adapter. C’est du fantastique puisqu’il y a cette question d’alter égo, mais i n’y a pas de pouvoirs magiques, de monde parallèle, ce genre de choses. Cela reste très agréable à lire.


J’ai eu très peur de m’ennuyer, puisque cette BD fait presque deux cents pages, mais non. Je voulais connaître la fin, je voulais savoir jusqu’où cela pouvait aller. J’avais besoin de savoir.
La plume est fluide, et j’ai adoré les dessins. Je pense que c’est particulier et que ça peut ne pas plaire à tout le monde, mais personnellement j’adore. Le jeu des couleurs est aussi très agréable, les planches ne se ressemblent pas toutes. Il y a un peu de nu, mais ce n’est pas vulgaire. Si une poitrine vous choque, par contre, évitez de lire ce bouquin.


En bref, une excellente lecture, une petite pépite, une petite claque. Les personnages sont attachants, et il y a de la représentation dans ce bouquin, et pas qu’un peu. Personnage gros, noir, queer, LGBT+, et il y a même le mot trouple qui est abordé ! Je ne m’y attendais pas, mais j’étais assez contente. De jolis dessins, de jolies couleurs, des rebondissements, un récit qui fait passer par de nombreuses émotions. Je lui donne la note de 18/20, parce que j’aurai aimé en savoir un peu plus sur Alexandra et Pedro.

mercredi 14 mars 2018

Rock, Anyta Sunday.


Rock, Anyta Sunday.

Nombre de pages : 300.
Editeur : 
MXM BOOKMARK
Langue : Français.

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Quand les parents de Cooper divorcent, il se retrouve en garde partagée. Une semaine avec sa mère, une semaine avec son père. Le problème c’est qu’il ne vit pas seulement avec son père. Il est obligé de vivre avec Lila, l’autre femme, celle qui a démoli les fondations mêmes de son existence.

Et puis…
Il y a Jace. Le fils de Lila. L’arrogante face de poulpe aux yeux bleus.
Cooper n’a qu’une envie, que sa famille redevienne ce qu’elle était autrefois, même si quelque chose chez Jace laisse penser que plus rien ne sera jamais comme avant."



Hello!


On se retrouve pour une chronique qui va être drôle à écrire, je le sens! J’ai terminé ce livre il y a à peine 30 minutes et… Hein? Quoi? Comment? Je suis un peu.. perturbée ? J’ai adoré plus de la moitié du livre, je l’ai dévoré, et ensuite… Tout s’est dégradé. Je pensais à un immense coup de coeur grâce aux deux cents premières pages, mais non. Je suis un peu déçue, mais bref !

Ici, nous découvrons Cooper. Au début, il n’est qu’un pré-adolescent qui apprend que ses parents divorcent, que son père a quelqu’un d’autre, et que sa famille est brisé. On le voit tâtonné, détester son père, puis apprendre à accepter, apprendre la vérité de la part de sa mère. Il découvre aussi le fils de la nouvelle copine à son père, et se découvre lui-même. Au début, c’est une boule de nerfs et de tristesse, il a beaucoup de mal à avancer. Il a du mal à se rendre compte de ses sentiments. Il a du mal avec le monde qui l’entoure, et lui-même. Et puis, il grandit. On passe beaucoup de moment, on le suit de sa pré-adolescence, 12/13 ans à ses 24 ou 25 ans, je crois. Donc oui, on le voit évoluer, prendre en maturité. On le voit tomber amoureux, finir en couple, avoir sa première fois. On le voit aussi faire son coming-out à ses parents, se faire clairement outer au lycée… C’est un personnage qu’on a l’impression de connaître puisqu’on le voit grandir. On s’attache assez rapidement à lui, et on a l’impression de ressentir ce qu’il ressent. MAIS. A partir d’un moment, je ne dirais pas lequel, je l’ai trouvé insupportable. Je n’ai pas aimé ses réactions, j’avais envie de le secouer et de lui dire de tourner la page au lieu de rester sur la même personne encore et encore, malgré ce qu’il a appris. C’était long, et l’auteure précise qu’elle aime les relations qui prennent du temps mais au bout d’un moment, c’est chiant, surtout quand on doute d’une chose. C’est le personnage principal, quoi. Attachant et agaçant.


Et puis il y a Jace. Je tiens tout d’abord à dire que ça m’a stressé, ce prénom me fait directement penser à The Mortal Instruments et j’avais le physique de Jamie Campbell Bower en tête, du coup. Mais bref. Jace est à peine plus vieux que Cooper lorsqu’ils se rencontrent, et est trop prétentieux au goût de Cooper. Il se prends un ballon dans le nez, et, il finit par se venger. Jace se dévoile ensuite peu à peu, il est très mignon au début. J’ai fini par ne plus l’aimer, mais bon, je ne peux en parler sans spoiler. Jace est un musicien, un pianiste qui veut continuer dans cette voie même si sa mère lui répète qu’il n’y a pas assez de débouchés. Il chante, aussi. Il est assez cliché, comme personnage : beau, prétentieux à vu d’oeil, musicien, chanteur… Mais il reste attachant (au début, je précise encore une fois) et on le sent sincère avec Cooper. Il le prends d’abord comme un petit frère, il est présent pour lui lors du coming out au lycée, et c’est touchant. MAIS. Au bout d’un moment, il est lui aussi insupportable, imbuvable, j’avais envie de le gifler. Il ne pense qu’à lui et il fait ensuite le petit malheureux. Il joue avec les sentiments des autres, il joue avec ce qu’il sait, il est énervant. Il en devient détestable.

Il y a énormément de personnages secondaires qui restent très présents au fil du récit.
Il y a d’abord le père de Cooper, qui est présenté comme un homme infidèle au début. Je pensais le détester, mais non. Il est touchant, lorsqu’il s’explique. Ce n’est pas ce qu’on croit, et c’est un bon petit retournement de situation d’ailleurs.
Lila, la mère de Jace, la nouvelle copine du père à Cooper. C’est pareil, je pensais la détester, mais non. Elle est très touchante, et j’ai eu l’impression que l’auteure s’acharnait sur elle. C’était dur à lire, d’ailleurs. C’est un personnage très touchant, attachant, qui m’a bouleversé. Elle se doute des choses qui se passent, mais ne dit rien. Elle est présente pour Cooper, elle lui parle, elle lui laisse le temps de l’accepter, tout comme sa soeur. C’est vraiment beau à voir.
La mère de Cooper, qui est une femme forte, qu’on ne voit que très peu, au final. C’est dommage d’ailleurs. On voit souvent Cooper lorsqu’il est chez son père, et puis lorsqu’il prends un appartement, mais rarement chez sa mère, je trouve. Mais c’est tout de même un personnage attachant, comme tous.
Annie, la soeur de Cooper, qui a plus de mal que Cooper avec cette histoire de tromperie, de divorce. On la voit évoluer, elle aussi, et c’est très beau. Elle est la première au courant de la sexualité de Cooper, et elle réagit tellement bien ! C’est une grande soeur exemplaire, toujours présente pour son petit frère, une fille forte qui devient une femme forte, et qui mérite clairement son tome à elle. Un personnage incroyable.
Les amis de Cooper, Bart et Ernest. Ils sont tous les deux très maladroits, ils ont des réflexions homophobes, mais Cooper les fait changer, en bien. On les voit évoluer, eux aussi, ils deviennent des gens biens. J’ai trouvé que c’était dommage de ne pas entendre parler de Bart vers la fin. On ne sait pas ce qu’il est devenu, mais je me dis que l’auteur pourrait faire un tome sur lui.
Et puis, les autres, les petits amis, les petites amies… Je vous laisse les découvrir.

C’est une histoire très belle, mais qui part un peu en cacahuètes au bout d’un moment, je trouve. De base, j’ai du mal avec les histoires entre “demi frère” “demi soeur”, je trouve assez bizarre, et puis c’est pas mal populaire en ce moment, c’est un peu un effet de mode d’écrire une romance entre une fille et son demi frère. Là, ça change un peu. Ils ne le sont pas réellement, il y a moins de clichés, il y a plus de subtilité, je dirais. Mais tout change vers la moitié du livre et je n’ai pas pu. Je veux bien être ouverte d’esprit, mais je ne pouvais pas, j’ai même hésité à continuer le livre. Et j’ai fini déçue. Parce que j’attendais quelque chose, je voulais aimer à nouveau une certaine relation, mais non. Ce n’est jamais arrivé. J’aimerai un tome 2. Une révélation.

Le petit plus dans cette histoire est sûrement les pierres. En effet, Cooper est un passionné. Il aime les pierres, les roches. Il en ramasse chaque jour, il en offre parfois, et chaque chapitre a le nom d’une pierre. Il trouve son roc. Il trouve sa pierre précieuse. On lui offre sa pierre préférée. C’est vraiment beau, il y a un côté magique, féérique. Et cela m’a permis de découvrir des roches et des pierres.

Le point négatif est donc les 130 dernières pages, finalement. J’aurai pu avoir un coup de coeur, et je suis donc encore super déçue. Je suis tombée amoureuse du bouquin, et j’ai ensuite voulu rompre, je crois que ça définit bien ce que j’ai ressenti.

En bref, une histoire assez mignonne qui s’est dégradé au fil des pages, un livre qui peut se révéler très dur, qui aborde des sujets tabous, mais aussi des sujets terribles comme la perte d’un proche, la maladie, la peine. Et puis, ça parle aussi des familles recomposées. La plume de l’auteure est addictive, j’ai dévoré ce bouquin, surtout le début quoi. J’aurai pu avoir un coup de coeur… Je lui donne la note de 3/5 malgré tout.

PS : Je suis désormais accro aux pierres...

mercredi 7 mars 2018

Let's talk about love, Claire Kann.



Let's talk about love, Claire Kann.

Nombre de pages : 288.
Editeur : St Martin's Press

Langue : Anglais.


"Alice had her whole summer planned. Non-stop all-you-can-eat buffets while marathoning her favorite TV shows (best friends totally included) with the smallest dash of adulting--working at the library to pay her share of the rent. The only thing missing from her perfect plan? Her girlfriend (who ended things when Alice confessed she's asexual). Alice is done with dating--no thank you, do not pass go, stick a fork in her, done.


But then Alice meets Takumi and she can’t stop thinking about him or the rom com-grade romance feels she did not ask for (uncertainty, butterflies, and swoons, oh my!).
When her blissful summer takes an unexpected turn, and Takumi becomes her knight with a shiny library employee badge (close enough), Alice has to decide if she’s willing to risk their friendship for a love that might not be reciprocated—or understood."

Hello, on se retrouve pour une chronique qui va particulièrement me toucher, je pense. Je ne sais pas vraiment quoi dire de ce bouquin, sauf vous le conseiller encore et encore.

Ici, nous rencontrons Alice, une jeune fille de 19 ans, qui vient tout juste de se faire quitter par son -ancienne- petite amie. Parce qu’elle a du mal avec le sexe, qu’elle se force pour faire plaisir à sa copine, et que cette dernière le ressent. Nous apprenons rapidement qu’Alice est asexuelle. OUI. UN PERSONNAGE ASEXUEL ! Vous vous rendez compte ? J’ai acheté ce livre en ayant connaissance de cela, mais ça m’a fait quand même un petit truc en voyant le mot, au début. Rien qu’avec ça, j’étais émue. Je ne sais pas si vous le savez, si vous y faites attention, mais il y a très peu de personnages asexuels en général, que ce soit livres, séries, films. Mais alors en YA, c’est encore plus rare. Malheureusement. Et on mérite d’être représenté. Alice est asexuelle ET biromantique. Oui, c’est beau, c’est rare, j’adore l’auteure, je veux la remercier encore et encore pour cela. Alice est donc ace et biromantique, ce qui amène quelques… questionnements chez les autres. Elle ne subit pas de biphobie mais par rapport à son asexualité… pour beaucoup, cela n’existe pas, ou alors, c’est un problème médical, une connerie quoi. Elle a du mal à faire son coming out ace à cause des jugements et je comprends totalement. Elle l’a fait auprès de ses deux meilleurs amis, mais pas plus. Elle finit par décider de voir un psychologue (psychiatre?) pour en parler, elle se pose beaucoup de questions, elle n’est plus sûre de rien en rencontrant Takumi, elle ne sait comment lui parler de son asexualité… On la suit donc petit à petit, et on apprends ses questionnements, et je me suis beaucoup retrouvée en elle. C’est un personnage très intéressant, touchant. Alice est noire, aussi, et doit supporter quelques réflexions racistes, en plus des réflexions sur son asexualité. C’est un roman qui peut faire ouvrir les yeux à certaines personnes, et à travers le personnage d’Alice, on peut se rendre compte de beaucoup de choses.

Il y a donc Takumi, aussi. C’est un jeune homme qui est dans la vingtaine, 23 ans je crois? Qui travaille avec Alice à la bibliothèque. C’est un petit nouveau qui va être encadré par Alice et c’est comme cela qu’ils se rencontrent. J’ai retenu très peu de ce personnage, pour être honnête. Juste qu’il est assez ouvert d’esprit, qu’il aime prendre en photos les moments importants de sa vie, et qu’il a eu une rupture difficile. C’est, je pense, le principal. C’est un personnage assez touchant, même s’il m’a parfois énervé. Il est un peu maladroit, et un peu trop mystérieux à mon goût. Mais il a des réflexions qui m’ont touché, et j’aimerai avoir un Takumi, moi aussi.

Ensuite, il y a les personnages secondaires :
Feenie (Serafina) qui est la meilleure amie d’Alice, qu’elle a connu en maternelle. Elles ne se sont pas lâchées depuis, et leur complicité est très belle. Feenie est un personnage qui peut énerver beaucoup, je pense. Elle est très…. têtue ? Elle a un sale caractère quoi. Et elle reproche beaucoup de choses à Alice alors qu’elle est parfois en tort. Malgré tout, elle est toujours là pour sa meilleure amie, et elle accepte son asexualité, c’est même grâce à elle qu’elle a découvert son orientation sexuelle, et toutes les orientations sur le spectre de l’asexualité. C’est très important, et beau à voir. Ce n’est pas un personnage coup de coeur, mais je l’aime quand même beaucoup.
Ryan, son meilleur ami, qui est aussi le petit ami de Feenie, est lui aussi très présent dans l’histoire comme vous pouvez vous en douter. C’est un personnage touchant, qui aime et accepte Alice, et qui est vraiment mignon. Il se retrouve souvent entre Feenie et Alice, mais arrive à gérer. Il reste très mystérieux, on ne sait rien sur lui, mais il reste important, et je l’ai beaucoup aimé.
Et puis, il y a la famille d’Alice. Sa mère, qui lui met une certaine pression pour son futur et qui est assez énervante par moment, qui a des réflexions un peu bêtes, et c’est un des personnages que j’ai le moins aimé.
Son père, qui aime plus que tout ses enfants, et qui a du mal à se faire entendre, se laissant un peu marcher sur les pieds par sa femme. Mais il reste un beau couple.
Son frère, qui prends souvent son parti, mais qui essaye de la pousser pour qu’elle ne se fasse pas disputer. C’est un personnage que j’aimerai découvrir encore plus.
Sa soeur, qui est…. embêtante? Elle prends un peu la place, le rôle de sa mère, et c’est assez insupportable. Le personnage que j’ai détesté le plus, je pense. En plus, ses appels tombaient toujours au mauvais moment !

Ce roman est important puisque niveau représentations, il y en a beaucoup. C’est un YA, donc il est assez facile à lire, il n’y a pas beaucoup de mots compliqués. Je n’ai pas eu besoin de Google Traduction, du tout. L’histoire est touchante, et très mignonne. Il n’y a pas énormément de haine, malgré le racisme et l’ace.aro-phobie, on suit surtout le développement de la relation entre Alice et Takumi, mais aussi entre Feenie et Alice, et Ryan et Feenie. Alice reste le personnage principal, mais les autres ne sont pas totalement mis de côté. La plume de l’auteure est simple, fluide, mais belle, c’est agréable à lire.

En bref, un roman qui parle enfin d’un personnage noir, et queer. L’asexualité est très peu abordée, comme je l’ai dis, et la différence entre l’orientation sexuelle et l’orientation romantique n’est jamais abordée, alors que c’est important. Et je tiens aussi à préciser que le mot “greysexual” est écrit dans ce livre !!

Une héroïne très forte, intéressante, qui a des questionnements comme tout le monde. Je ne peux que vous le conseiller, et espérer qu’il sera traduit en Français un jour. Un presque coup de coeur, je lui donne la note de 4,5/5.


samedi 3 mars 2018

Guyliner, J. Leigh Bailey.



Guyliner, J. Leigh Bailey. 

Nombre de pages : 250.
Editeur : MxM Bookmark

Langue : Français.


"À dix-sept ans, Connor travaille dur pour conserver l’image de garçon parfait qu’il s’est créée. Il a de bonnes notes, des activités extra-scolaires, des réussites sportives, la parfaite petite amie, et un travail à mi-temps dans le magasin de son père. Tous ces détails lui assurent les bourses universitaires qui lui permettront enfin de quitter le trou paumé dans lequel il vit. Son attirance pour Graham, un prodige du football qui porte de l’eye-liner, est donc plus que malvenue lorsqu’elle lui fait remettre en question ses choix, ses rêves, et sa sexualité. Mais plus il lutte contre ses sentiments pour Graham, plus Connor se rend compte qu’ils sont incontrôlables.
Lorsque la pression familiale, la malchance et les rumeurs menacent de faire voler en éclats les plans de Connor, il se retrouve face à une terrible question : ce futur pour lequel il travaille si dur est-il celui qu’il désire ?"

Hello,

Aujourd’hui on se retrouve pour la chronique d’un livre qui est resté un petit moment dans ma PAL, et je me demande bien pourquoi puisque spoiler : j’ai tout simplement adoré. Je crois que c’est un coup de coeur, même.

Ici, nous rencontrons Connor, un jeune homme de dix-sept ans, qui a une vie parfaite en apparence. Il a d’excellentes notes, il est doué pour le base-ball, l’un des meilleurs joueurs de son équipe, il travaille à mi-temps dans le garage de son père, il a des amis, une petite amie parfaite qui est la fille de son entraîneur, une famille présente… Mais ce n’est pas quelque chose qui lui convient, qu’il aime. Il se prends souvent la tête avec son père qui lui fait des réflexions à tout va, lui demandant encore et encore de faire mieux, lui mettant une très grosse pression sur les épaules. Il n’est pas à l’aise chez lui, la maison est petite pour cinq enfants, il est obligé de dormir dans la même chambre que ses frères. Il aime le baseball, oui, mais il se met la pression pour réussir, il doit être parfait dans ce domaine. Et puis, en ce qui concerne sa petite amie… il l’aime bien, oui mais comme une amie, comme une soeur. Pas comme une partenaire. Il ne souhaite rien faire avec elle, et ne ressent aucune attirance. Sa vie se retrouve chamboulée lorsque Graham arrive au lycée. Il se découvre des sentiments, des réactions qu’il a pour la première fois. C’est un personnage très attachant, touchant, qui n’est pas énervant alors qu’il a l’air d’un cliché sur pieds. Ce n’est pas le cas, seulement au début, et encore. L’auteur a approfondi ce personnage, ce n’est pas le sportif cliché qui ne pense qu’au sport, aux filles, et aux fêtes. Certes Connor est populaire, comme les personnages clichés en général, mais c’est différent. Je ne peux en dire plus, malheureusement.

Et puis.. Graham Parker. Alors déjà j’approuve son nom, haha. Plus sérieusement, ce personnage est un coup de coeur. Graham a le même âge que Connor, mais n’est pas dans la même classe que lui. Il est gardien de but dans l’équipe de football, et se débrouille très bien, il est d’ailleurs le grand espoir pour l’équipe en question. Il est nouveau, aussi. Son passé est terrible, j’en ai pleuré. Peut-être que certains trouveront ça cliché, mais c’est ce qui se passe réellement, parfois. Malheureusement. Graham se fait rapidement remarquer parce qu’il est le seul du lycée à se maquiller (eyeliner, guyliner) et que certains ne sont pas ouvert d’esprit. Malgré tout, il garde la tête haute et continue à avancer, toujours méfiant suite à son passé. Sa rencontre avec le sportif très mignon et bien trop sympa va le chambouler, lui aussi. C’est un personnage juste incroyable. Très franchement, en lisant le résumé, en voyant la couverture, j’avais peur que l’auteur fasse de Graham un gothique/emo cliché comme pas possible, et je n’aime pas ça. Il y a assez de clichés, de stéréotypes pour les gothiques, pourquoi empirer la chose, alors qu’ils n’ont rien demander? Bref, ce n’est pas le sujet. Graham n’est pas emo, gothique, il n’est pas effeminé, ou je ne sais quoi. Il porte de l’eyeliner, et c’est tout. C’est son choix, sa vie, il aime ça, et se le permet puisqu’il n’a plus envie de s’interdire quoi que ce soit. Il s’assume entièrement, malgré toute la haine qu’il a reçu, et continue à recevoir. Il est parfait, et j’ai un réel coup de coup pour ce personnage.

Au niveau des personnages secondaires, il y en a pas mal, comme vous pouvez vous en douter.
Parlons d’abord de Marc, le meilleur ami de Connor. Alors, c’est un très bon ami, je ne dis pas le contraire. Il est à l’écoute, un véritable meilleur ami. Mais alors le cliché du sportif qui aime les filles et essaye d’en draguer un maximum avec son humour lourd, je n’en peux plus. Lorsque je lisais un passage où il était présent, je finissais toujours par lever les yeux au ciel. J’avais envie de lui donner des claques.
Ensuite, Allyson, la petite amie de Connor et la fille de son entraîneur, qui est aussi pom-pom-girl. Non, promis, ce n’est pas un personnage cliché! Bien au contraire, je l’ai adoré. Elle est attendrissante, touchante, et elle comprends Connor. Elle ne lui en veut pas, mais elle ne se laisse pas non plus marché sur les pieds, elle sait quand elle doit dire stop, et j’ai un petit crush sur ce personnage, aussi. Un personnage féminin qui est pom pom girl et pas cliché, c’est tellement rare que ça mérite d’être souligné!
Les parents de Connor… Son père est un peu trop exigeant, il met trop de pression sur les épaules de Connor, mais on sent malgré tout qu’il aime et qu’il est prêt à tout pour lui. Il souhaite simplement le voir heureux, mais il s’y prends un peu mal. Et sa mère est tout simplement parfaite, elle l’aime plus que tout et lui fait comprendre. Elle se bat pour que ses enfants aient tout ce qu’ils souhaitent, et c’est très beau.
Ses deux frères qui sont en pleine crise d’adolescence, et qui ont des réflexions insupportables, mais fort heureusement on les voit rarement.
Becca, sa soeur qui a à peine deux ans de moins que lui, qui est adorable, touchante, compréhensible. J’avais envie de lui faire des câlins.
Abby, la plus petite, qui est bien trop mignonne, mais qui parle un peu trop bien pour deux ans. Ce n’était pas très réaliste, mais ce n’est pas si grave.
Roy et Clint, les homophobes de service, les gars super sexistes aussi, enfin bref, ceux qu’on adore ! Ah, ces deux là m’ont bien trop énervé. Ils sont tout simplement insupportables, horribles, mais malgré tout essentiels à l’histoire, puisque pas mal de choses se passent suite à leurs actions. Je tenais à dire que des personnes comme ça existent bien, et partout. Alors ouais, on les déteste dans ce bouquin, parce que ce n’est que des personnages fictifs, mais il faut aussi détester les vrais personnes comme ça. Ne pas les soutenir parce qu’ils font peur ou je ne sais quoi.
Les parents de Graham, qui sont incroyables, touchants eux aussi, et qui sont prêt à tout pour leur fils. C’est sublime à lire.
Il y en a d’autres, bien évidemment, je vous laisse les découvrir.

C’est une histoire qui peut paraître mignonne, un livre doudou, mais c’est loin d’être le cas. J’ai commencé ce livre en me disant “allez, une petite romance niaise pour la St-Valentin” mais.. non. C’est loin d’être niais, il y a des passages horribles, tristes, révoltants. Il y a aussi des passages très beaux, mais pas niais.
Le bouquin se lit rapidement, on a envie de connaître le fin mot de l’histoire, de savoir ce que les personnages vont faire, dire, comment ils vont réagir.

En bref, un très bon roman, qui est étiqueté comme New Adult, mais je dirais que c’est plutôt un YA. Un Young Adult très dur, oui, mais un YA quand même. Je ne sais pas trop pourquoi, mais je l’ai souvent comparé à Moi, Simon, 16 ans, Homo Sapiens. Ce n’est pas une critique, j’aime Moi, Simon, j’aime les YA, et c’est loin d’être une copie, mais je tenais juste à le dire. Une histoire qui montre à quel point l’homophobie peut aller loin, à quel point l’Homme peut être horrible, et ressentir un sentiment de haine tellement puissant que ça finit mal.

Une romance touchante, la découverte de soi, du monde, de la société aussi. Une excellente lecture que je recommande. Je lui donne la note de 5 / 5.