samedi 16 décembre 2017

K-Love, Sky Muglach.



K-Love, Sky Muglach.

Nombre de pages : 215.
Editeur : Rivages

Langue : Français.

"Séoul, aujourd'hui. Adolescent à l'allure androgyne, Tokki fuit le foyer familial en raison de la violence de son père, médecin. Seul et abandonné à son sort, ce garçon séduisant fréquente alors les rues mal famées et tombe dans la drogue, nouant une relation ambiguë avec un dealer, Min. Mais la vie décadente de Tokki est un jour bouleversée par l'irruption d'un véritable ange gardien, Han. L'amitié entre les deux jeunes hommes tournera à la passion. Jusqu'à que Han resurgisse...
Hommage sincère au "yaoi", K-Love reprend tous les codes du manga sentimental sous la forme d'un vrai roman, dont certains fragments publiés sur le Net ont été plébiscités par les internautes. A la fois chronique sociale réaliste et grande histoire d'amour sans tabou, cette romance parfois crue est une œuvre universelle et poignante."

Hello,

on se retrouve aujourd'hui pour une chronique qui risque d'être un peu brouillon, sachant que ce livre m'a provoqué un tas de réactions, de sentiments différents se sont mêlés, et je pense que c'est le but de l'auteur. Merci à la ME pour ce service presse/

Ici, nous rencontrons Tokki, un jeune adolescent d'une quinzaine d'années, qui se prends souvent, tous les jours des coups, son père étant un homme violent (qu'avec lui). Son frère est le préféré de la famille, celui qui a de bonnes notes, des coupes, qui fait différents sports, qui est vu comme le fils parfait. Et sa mère... Elle ne réagit pas vraiment face à la violence de son mari, il y a peut-être une raison, qu'on apprends au fil du récit, mais quand même. Tokki se retrouve donc seul contre tous, et décide de fuir, de fuguer, mais en les prévenant. Ils n'ont pas leur mot à dire, puisqu'un médecin ne voudrait pas que la ville soit au courant qu'il frappe son enfant, n'est-ce pas ? On suit ensuite Tokki dans ses péripéties, ce dernier tombant dans le cercle vicieux de la drogue, grâce à sa voisine de pallier. On le voit devenir accro, à la drogue, à son dealer. On le voit tomber de plus en plus bas, se relever, retomber encore plus bas. C'est un personnage très fort, qui a un certain caractère, enfin, il se le forge au fur et à mesure des années, de sa vie en tant qu'oiseau libre. Ses rencontres l'aident aussi à avancer, ou plutôt à tomber, mais on le voit grandir. Je l'ai trouvé assez égoïste parfois, à la limite du supportable, mais il reste malgré tout un personnage coup de coeur, grâce à sa force.

Il y a aussi Min, le dealer. C'est un jeune homme à peine plus âgé que Tokki, qui fait le gros dur mais qui prends malgré tout Tokki sous son aile, à sa façon. Au tout début, j'ai détesté ce personnage, puisque je l'ai vu comme un gros cliché sur pattes et que je déteste cela. Mais nous apprenons à le connaître au fil de l'histoire, et j'ai l'impression que plus je tournais les pages et plus je l'appréciais. Il a une histoire compliquée, un passé dur, et on comprends pourquoi il est assez froid et distant avec tout le monde. Il a frôlé lui aussi le coup de coeur, mais Tokki reste le premier dans mon coeur. C'est un personnage loin des clichés, je trouve, même si, bon, le caractère... C'est un peu le caractère de tous les dealers dans les films. Il peut être très mignon aussi, et il a tout mon respect pour... quelque chose dont je ne peux pas parler. Il est incroyable et même s'il ne le montre pas, il est attaché à Tokki, et pas comme un frère.

Et puis, il y a Han. Il est décrit comme l'ange gardien sur la quatrième de couverture, mais je n'ai pas accroché à ce personnage. C'est une bonne personne, qui aide Tokki, qui le sort des embrouilles, de ses pensées malsaines aussi, qui l'aide à avancer, mais j'ai eu l'impression qu'il profitait de lui. Enfin, Tokki est du genre profiteur aussi, et puis, c'est un métier (haha il faut lire le livre pour comprendre) mais... quand on est décrit comme un ange, on se doit d'être irréprochable. Il méritait parfois quelques claques aussi, parce qu'il ne voit pas le mal qui peut faire à Tokki, en se faisant passer pour une victime. Tokki étant déjà bien assez mal dans sa peau, dans sa tête. Il reste quand même un personnage bien travaillé, qui peut être attachant, je suppose. 

Il y a bien évidemment d'autres personnages, par exemple les parents de Tokki, son frère, sa voisine de pallier, Lydo, mais je vous laisse les découvrir en lisant ce livre.

C'est une histoire très particulière, à ne pas mettre entre toutes les mains. Il y a de la violence, des pensées suicidaires, de la prostitution aussi, du sang... Mais ça reste très beau, je trouve. Ce n'est clairement pas un livre doudou, c'est plutôt un livre dur, mais il y a quand même un certain sentiment d'espoir qui se dégage lorsqu'on referme ce livre. C'est un hommage au Yaoi, mais... Je n'ai jamais lu de Yaoi aussi intense et je me suis vite éloigné de cette idée du Yaoi du coup. Je suis d'accord pour dire qu'il y a tous les codes, mais c'est tellement bien écrit que je me suis détachée de cette idée. Je ne dis pas que les Yaoi sont mal écrit, loin de là, mais je n'en ai jamais lu d'aussi dur, beau, poétique, intense.

La plume de l'auteure est incroyable. J'en suis tombée amoureuse pour être honnête. C'est très poétique, les émotions sont tellement bien décrites que je les ai ressenti, le triangle amoureux, ce que je déteste le plus dans la littérature habituellement, ne m'a pas insupporté puisque je n'ai même pas compris que c'était un triangle amoureux, les relations sont très ambiguës, grâce à son écriture. J'ai tout simplement adoré et je veux lire d'autres ouvrages de l'auteure ! 

En bref, c'est un livre incroyable, une histoire très originale, qui fait vivre un tas d'émotions, on s'attache rapidement au personnage principal, on aime le détester parfois, j'ai adoré l'engueuler mentalement. La plume de l'auteure est un plus pour le livre, c'est agréable, addictif, je n'avais pas envie de poser ce bouquin, et en même temps, je souhaitais le savourer. Comme je l'ai dis plus haut, ce n'est pas un livre à mettre dans les mains de jeunes adolescents (12-14 ans) mais je le recommande aux autres. Préparez vous à plonger dans quelque chose d'addictif et qu'on ne voit pas souvent, et préparez vous à tomber en amour pour la plume de l'auteure !
Je lui donne la note de 4,5/5, je pense que j'aurais donné 5/5 si j'avais accroché au personnage d'Han.

PS : Vive la Franche-Comté, le 25 ! (oui, j'étais obligée...)

mercredi 13 décembre 2017

La véritable histoire de Noël, Marko Leino.



La véritable histoire de Noël, Marko Leino.

Nombre de pages : 329.
Editeur : Michel Lafon Poche

Langue : Français.

"Au cœur de la Laponie, le pays des neiges éternelles, le jeune orphelin Nicolas est recueilli par les habitants de son village. Mais ils sont tous trop pauvres pour pouvoir l'adopter. Le Conseil des Anciens prend alors une décision inédite : chaque année, le garçon sera pris en charge par une famille différente, et il en changera le jour de Noël. 
Avec une étincelle d'espoir et de joie de vivre, Nicolas décide de se consacrer à sa passion : fabriquer des jouets. Le garçon va ainsi raviver l'émerveillement dans cette région glacée. Et pourrait bien être à l'origine d'une des plus belles légendes. "

Hello,

eh oui, je ne suis toujours pas en panne de lecture, Sam et le(s) garçon(s) ne m’aura pas héhéhé. On se retrouve aujourd’hui pour la chronique d’un livre que je devais lire doucement. Un chapitre par jour, pour faire comme un calendrier de l'avent. Sauf que… Je n’ai pas tenu. Je suis quelqu’un d’impatient, et je voulais connaître le fin mot de l’histoire!

Au début, nous rencontrons Nicolas, un jeune orphelin, depuis peu d’ailleurs. Ce jeune garçon doit reconstruire sa vie, alors qu’il n’a que 5 ans. Il se retrouve seul, perdu, et bien évidemment triste. Lorsqu’on lui annonce qu’il va devoir changer de famille chaque Noël, il accepte son destin, mais reste très renfermé sur lui-même, il est solitaire, et a plutôt l’impression de déranger les autres. C’est LE personnage principal du livre, et je m’y suis énormément attachée. Il peut paraître égoïste parfois, je l’avoue oui, mais il est tellement attendrissant, et il tente de se protéger à sa façon. Qui ne s’est pas un jour dit “je ne laisse plus personne m’approcher” pour ne pas s’attacher et finir par perdre cette personne? Je le comprends totalement pour le coup. Et puis, c’est un personnage très fort, qui ne baisse pas les bras, qui a une passion (la confection des jouets) et qui cherche à s’améliorer encore et encore. Il adore faire plaisir aux autres, aussi, il pense plus aux autres qu’à lui et surtout aux enfants, et c’est beau à lire.

Ensuite, il y a Eemeli, celui qui devient le meilleur ami, le frère de coeur de Nicolas. Ce personnage est aussi très attachant, mais.. il y a quelques moments où j’avais envie de le faire taire, je le trouve bien plus égoïste que Nicolas. Malgré tout, c’est un personnage essentiel à l’histoire, qui a une très grande place, que ce soit dans le récit ou dans le coeur de Nicolas, et leur amitié fait rêver. Elle fait pleurer, aussi!

Iisakki, le bourru qui cherche à faire peur aux enfants. Je savais bien, des le début de l’histoire, que cela cachait un passé sombre et dur, et qu’au fond il avait un petit coeur. J’ai eu un véritable coup de coeur pour ce personnage, qui est lui aussi très fort, attendrissant, attachant, et qui se bat lui aussi. Il est très seul, solitaire mais aussi seul contre sa volonté, et c’est très triste. La relation qui se développe entre Nicolas et lui est magnifique, et très touchante.

Il y a les parents de Nicolas, et Aada, sa petite soeur, qu’il a finalement très peu connu, mais qu’on continue à voir au fil du récit parce qu’ils ont une place très importante, eux aussi, bien évidemment.

Une autre Aada, dont je ne peux pas trop parlé au niveau des relations, des liens, sinon ce serait du spoil, mais c’est un personnage qui m’a beaucoup plu, drôle mais touchante, qui a une envie de bien faire, et qui pense elle aussi aux autres.

C’est une histoire très touchante, qui est assez longue parce qu’on suit toute la vie de Nicolas, de 5 ans à l’âge d’un vieillard. On le voit grandir, s’épanouir, fuir les relations, tomber, se relever… On le voit vivre. Et aimer de plus en plus la fabrication des jouets, en faire sa passion…

J’ai du mal à en parler, je fais cette chronique tout de suite après avoir terminé le livre, et il m’a tellement touché, la fin m’a fait pleurer mais m’a laissé un petit arrière goût de mystère non résolu, et je pense que ça peut être compréhensible en relisant le livre, alors peut-être qu’en janvier, je le relirai pour mieux comprendre.

Le seul point négatif, mais c’est très personnel, c’est le fait que la mort est très présente dans ce livre, et que ce n’est pas forcément quelque chose dont je veux entendre parler en ce moment, ayant un petit coup au moral. C’est donc personnel, et je pense que ça ne dérangera pas forcément d’autres personnes. Je tiens juste à signaler que c’est loin d’être un livre “doudou”.

En bref, une lecture très agréable, addictive, la plume de l’auteur est sublime et l’histoire est très bien travaillé, le récit du récit -vous comprendrez en lisant le livre- ne m’a même pas paru être une simple histoire racontée. J’étais vraiment dedans, et je ne verrais plus jamais Noël de la même façon, je pense que ce livre m’a redonné espoir, un peu de magie de Noël, ce qui me manquait ces dernières années. Les personnages sont tous très attachants, et même s’ils sont nombreux et qu’ils ont des prénoms peu communs, on ne se mélange pas les pinceaux. Ce livre a frôlé le coup de coeur, je lui donne la note de 4,5/5.

samedi 9 décembre 2017

Real Account : tome 1, OKUSHÔ,‎ Shizumu WATANABE.



Real Account : tome 1,  OKUSHÔ,‎ Shizumu WATANABE.

Nombre de pages : 192.
Editeur : Kurokawa

Langue : Français.

"Quand les réseaux sociaux prennent le contrôle de votre destin ! Avec Real Account, vous ne pourrez plus tricher sans le payer de votre vie !
Au-delà d'Internet, il y a Real Account, aka ReA. Le Japon entier ne jure plus que par ce réseau social qui rythme l'existence de chaque habitant de l'archipel.
Ataru Kashiwagi n'échappe pas à la règle, et ReA lui a permis de s'inventer une vie en ligne sans rapport avec la réalité. Une double identité qu'il gère sans problème jusqu'à ce qu'il se retrouve pris en otage par le réseau. Il n'est pas le seul: 10 000 personnes sont ainsi prisonnières de ReA et de sa mascotte. Et cette dernière a mis au point un jeu qui laisse peu de chances de survie aux participants.
Que le massacre commence ..."

Hello,

on se retrouve pour une chronique express, un manga que j'ai lu il y a quelques temps déjà ! 

Je l'avais découvert grâce à un petit extrait trouvé chez mon libraire. J'avais beaucoup aimé, mais je ne sais trop pourquoi, je n'ai pas osé me lancer. Sans doute par peur que ce manga soit un peu trop sanglant? Je ne sais pas, mais dans l'extrait, il y avait un moment assez... moche à voir, sanglant, et j'avais fais la grimace. J'ai finalement sauté le pas ! Et... Je ne comprends vraiment pas pourquoi je ne l'ai pas acheté plus tôt, j'ai adoré!

C'est l'histoire de Ataru Kashiwagi, un jeune homme souvent scotché à son téléphone. Il y a un réseau social connu et aimé de tous les Japonais, tous ses amis lui en parlent, mais il dit qu'il ne le connait pas. Il se cache. Pourquoi ? Eh bien parce que sur ce fameux réseau social, il s'invente une vie. Une double vie, beaucoup plus fun, cool que sa vie réelle, on ne va pas se mentir. Malheureusement, l'addiction prenant encore plus d'ampleur, la "mascotte" de ce réseau social met en place un jeu : 10000 personnes se retrouvent kidnappées, prisonnières de Real Account. Et cette mascotte est sadique. Les jeux, les énigmes s'enchaînent, il n'a pas peur des morts. Bien au contraire, la mascotte cherche la mort, s'entoure de la mort. Il y a donc très peu de chance de survie pour les participants. Et devinez quoi? Ataru en fait parti, malheureusement pour lui.

J'ai trouvé ce manga vraiment bien, l'idée est amené parfaitement, sans trop de clichés. Ce livre dénonce les réseaux sociaux, l'addiction des réseaux sociaux. Il y a encore quelques mois, j'y étais complètement accro, je m'en suis un peu éloignée, mais je sais que beaucoup ne passent pas une seule journée sans Facebook, ou même Twitter. Et c'est devenu "normal", de plus en plus courant. Un besoin de jeter un coup d'oeil sur Facebook, voir ce que font nos amis, les événements, s'il y a un anniversaire (ça c'est pratique !), de même sur Twitter. Je ne le blâme pas, mais c'est ce que ce livre dénonce. Parce que certes, c'est un peu poussé loin, assez fantaisiste, mais l'addiction est réelle. Et l'invention de vie aussi. Et puis, d'autres choses mais ce serait spoiler.

C'est intéressant de voir les réactions des personnes, à quel point un follower peut tenir à quelqu'un qu'il n'a jamais vu. À quel point on peut se cacher derrière des logiciels. À quel point on peut mentir sur sa vie.

En bref une très bonne lecture, je compte m'acheter le tome 2 des que possible. 5/5, je le recommande ! (Et il n'y a que deux ou trois scènes sanglantes!)


mercredi 6 décembre 2017

Sam et le(s) garçon(s), L. Philips.



Sam et le(s) garçon(s), L. Philips.

Nombre de pages : 313.
Editeur : Castelmore

Langue : Français.


"Sam, en dernière année au lycée, est célibataire depuis deux ans. Deux ans, vous imaginez ?! Quand sa meilleure amie lui propose de jeter un sort pour lui trouver un nouveau copain, Sam est sceptique, mais il accepte malgré tout. Et il rencontre aussitôt quatre candidats potentiels : Gus, un sublime élève au charme très... français ; Jamie, un charmant et timide jeune peintre ; Travis, future rock-star sexy ; et Landon, son ex, avec qui il a eu une relation passionnée. Lequel d'entre eux est son garçon idéal ?"

Hello,

on se retrouve aujourd’hui pour la chronique d’un livre que j’ai franchement pas aimé. J’ai mis presque un mois à le lire, alors qu’il fait 300 pages, que c’est écrit bien gros. Je n’accrochais pas du tout, les clichés m’ont énervés, j’avais juste une envie : c’était de brûler le livre.

On y rencontre Samson, un jeune adolescent gay, qui est célibataire depuis trop longtemps à son goût, donc il cherche un petit ami. Mais le seul autre gay du lycée est bien trop moche pour lui voyons, il a de l’acné et les dents pas droites !! Il ne peut pas sortir avec lui voyons ! Mais ce moche a un petit ami canon, alors Sam DOIT aussi avoir un petit ami, puisqu’il est beau ! Vous voyez le genre? Ouais, et ce n’est que le début… C’est un personnage ridicule, égoïste, bourré de clichés, l’auteure aurait dû le travailler un peu plus parce que j’ai eu l’impression de me retrouver face à un cliché sur pieds, juste insupportable. Il n’a aucun charisme, il est insupportable, il pense que tout tourne autour de lui, il est insupportable, il joue avec les sentiments des autres, il est insupportable, il n’est pas fidèle, il est insupportable… Ah j’ai oublié : il est insupportable. J’aurai peut-être apprécié le bouquin s’il n’avait pas ce caractère, ou si tout simplement ce n’était pas le personnage principal.

Il y a aussi sa meilleure amie, Meg, qui est mignonne mais chiante aussi, pardon hein, mais c’est le cliché de la fille qui se rebelle contre ses parents et qui se laisse tromper par son mec parce qu’elle l’aime trop. Le seul point positif est son rapport à la magie, même si l’auteur fait un peu passer ça comme un truc de gamin très bête, bref.

Il y a Landon, le meilleur ami de Sam, mais aussi son ex, qui est imbuvable, lui aussi très égoïste, jaloux, le cliché de l’adolescent qui fume, puis merde quoi il est super toxique. Ca m’a mis mal à l’aise, je me sentais réellement mal, j’ai pas forcément envie de lire des livres avec des personnages toxiques, surtout quand on les excuse parce que “ohlala il souffre”. Le seul point positif c’est son prénom, que j’aime beaucoup, mais c’est tout.

Ensuite, Gus, le gentil petit Français qui est là pour un échange scolaire et qui, oh comme par hasard, tombe sous le charme de Sam des l’instant où il le voit, c’est l’amour fou ! Mais attention, le gentil se révèle méchant ouuuuh! Sérieusement, le cliché du Français m’a énervé évidemment, et puis, juste, on a pas besoin de lui dans l’histoire. Il ne fait que briser le coeur de Sam et le rendre encore plus mal que ce qu’il n’est déjà, donc encore un peu plus de drama et Sam est encore plus à plaindre blabla. Personnage inutile.

Travis, la rock star qui est soit disant un petit rebelle ténébreux, mais des qu’il rencontre Sam, il l’invite chez lui, fait tomber le masque et l’embrasse ! Ah oui, il a 21 ou 22 ans et Sam 17 ans. Ce n’est pas légal aux Etats-Unis de faire boire des mineurs. Pourtant, Travis fait boire Meg, Landon, et Sam. Et il veut coucher avec Sam après la soirée. Non non c’est pas bizarre, on le laisse partir comme ça, on le fait passer pour un rebelle qui cache un coeur tendre dans le livre! Toxique aussi.

Et le SEUL que j’ai aimé, c’est Jamie. Alors tout d’abord c’est un jeune artiste timide et discret, et ça fait du bien de ne pas tomber sur un idiot toxique dans ce bouquin, donc je me suis de suite attaché à lui, et c’est le seul personnage qui va me manquer. C’est le seul qui mérite tout le bonheur du monde, donc d’être très loin de Sam. J’ai pu imaginé les tableaux réalisés grâce aux descriptions de l’auteur, et ça m’a fait rêver. C’est un personnage travaillé au moins, qui a un caractère bien à lui, une histoire touchante, et qui montre à Sam, ce que c’est d’être une bonne personne.

J’ai apprécié la plume de l’auteur, les descriptions, là n’est pas le problème. Je me doute qu’un livre ça prends du temps et tout, mais faire des personnages aussi clichés, c’est pas possible. Il y a assez de bouquins bourrés de clichés sur les homosexuels, pas besoin de continuer à en faire franchement. Et avec la quatrième de couverture on se doute qu’il va hésiter, mais il les teste tous avant de se décider, oui oui! C’est pas un triangle amoureux, c’est un losange amoureux, avec en supplément un chaud lapin qui devrait être derrière les barreaux.

En bref, un livre qui m’a fais perdre un mois, qui m’a à mon avis entraîné dans le cercle infernal de la panne de lecture (s’il n’y a plus de chroniques pendant un moment, vous savez pourquoi..) et qui met en scène des personnages extrêmement toxiques, ce qui rends mal à l’aise. Un seul personnage que j’ai apprécié, une plume assez fluide mais les clichés gâchent tout. Je lui donne la note de ⅕, et vous vous en doutez bien, je ne le recommande pas.

samedi 2 décembre 2017

Challenge Cold Winter (2017)



Challenge Cold Winter (2017)



Hello !

Tout d'abord, je tiens à vous souhaiter un joyeux mois de décembre, de bonnes fêtes de fin d'années. Je sais que ça peut être un moment très stressant alors je vous souhaite de trouver des moments pour vous, du repos, des moments de lectures, d'excellentes découvertes ! 

Comme vous pouvez le voir, on se retrouve pour un autre challenge, eh oui, un qui se termine, un autre débute haha ! Je crois que je commence à beaucoup aimer les challenges de ce genre, où il n'y a pas trop d'obligations : lorsqu'il y en a trop, je risque de vite me lasser et ne plus avoir envie de lire !
Et donc, cette année, je me lance dans le challenge Cold Winter, oui oui! Je crois que je n'ai pas besoin de m'attarder sur la présentation de la créatrice sur la personne qui a désormais pris le flambeau, tout le monde connaît ce challenge haha! Mais au cas où ce challenge est un simple nom entendu par ci par là, je vous met le lien de l'article sur le blog de Margaud Liseuse, et il y a aussi une vidéo.

Ce challenge commence donc le premier décembre (hier, oui, je suis un peu en retard pour l'article haha) et se termine le 31 janvier, il y a donc assez de temps, et il n'y a pas un nombre obligatoire de pages ou de livres à lire, alors si vous hésitez : foncez !
Il y a simplement des menus mais vous pouvez en choisir seulement un, et ne prendre qu'un seul livre, il n'y a aucun problème. C'est vraiment pour tous les lecteurs, ceux qui lisent un livre par mois, comme ceux qui lisent un livre par jour.

Les menus 


  • La magie de Noël : lire un livre en lien avec cette fête (de près ou de loin)
  • Flocons magiques : lire un livre du genre fantasy, fantastique...bref magique, mais pas forcément en lien avec Noël ou l'hiver. 
  • Marcher dans la neige : lire un livre de nature writing, de littérature de voyage
  • Stalactites ensanglantées : lire un polar/thriller qui se passe durant l'hiver, où durant une période froide

Comme vous pouvez le constater, les menus sont parfaits pour la fin de l'automne/l'hiver, et ce ne sont pas de trop grandes obligations, c'est facile de trouver des livres correspondants !

CHOIX DES MENUS/ MA PAL

J'ai choisi le menu "La magie de Noël" et je pense lire La véritable histoire de Noël de Marko Leino, qui est un classique de Noël, clairement, et que je n'ai toujours pas lu! Et je pense relire Le silence dans la nuit (intégrale) d'Erin E. Keller.

Le menu "Flocons magiques" m'a de suite parlé, parce que c'est en hiver que je lis le plus de fantasy, je ne sais pas trop pourquoi. J'ai donc choisi de lire Le tome 4 des Loups de Riverdance : Elijah de H.V. Gavriel, ainsi que Magnus Chase et les Dieux d'Asgard, le premier tome : l'épée de l'été de Rick Riordan. (comment ça il y a "été" dans le titre? Où ça? Je ne vois pas !)

Et pour finir, le menu "Marcher dans la neige" avec Tocqueville : vers un nouveau monde de Kévin Bazot. C'est une bande dessinée alors j'espère que ça rentre quand même pour le challenge ? 
   


Bien sûr, ma PAL est susceptible de changer, surtout avec les cadeaux de Noël !

Voici pour ma PAL, je vous souhaite un excellent challenge et de bonnes lectures ! May the cold be with you, haha!